La réunion du collège audiovisuel de la semaine dernière a été l’occasion d’échanges sur la question des conditions de la reprise d’activité, mais également sur celle du chômage partiel dans le cadre de cette reprise…des sujets encore abordés ce matin par les membres du collège.

***Alors que le Gouvernement n’a toujours pas rendu publique sa décision sur le chômage partiel dans le cadre de la reprise d’activité, le collège audiovisuel a de nouveau échangé sur la question. En effet, le SPI et les autres organisations professionnelles d’employeurs de l’audiovisuel et du cinéma, ainsi que des organisations syndicales et des associations d’auteurs-réalisateurs avaient envoyé un courrier aux ministres de l’économie et du travail afin d’obtenir le maintien du dispositif d’activité partielle en l’état pour le secteur, en exposant concrètement des exemples de situations où la reprise est tout simplement impossible du fait des mesures sanitaires.

Les producteurs veulent reprendre l’activité en pleine responsabilité, mais dans un contexte sécurisé. Ils sont nombreux à s’interroger sur les risques en cas de nouveau COVID, et aimeraient connaitre la position du CNC, quant au barème d’indemnisation finalement retenu.

Quels suite au courrier adressé à Bruno Le Maire (Lire ICI)

En annonçant, dans son communiqué du 25 mai, son intention au 1er juin de réduire le remboursement de l’indemnité d’activité partielle versée aux salariés par les employeurs de 100% de l’indemnité à 85% et de rembourser les entreprises à hauteur de 60% du salaire brut au lieu des 70% actuels (sauf « dans les secteurs faisant l’objet de restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la crise sanitaire »), le Gouvernement a surpris. Cette mesure n’est pas encore actée puisqu’il faudra d’abord validation d’un projet de loi au parlement et publication d’un décret.

Les axes principaux qui sont ressortis de la réunion de collège de mercredi ont également portés sur la situation des producteurs contraints de définitivement arrêter leurs tournages et les producteurs de documentaires, notamment ceux tournant ou ayant démarré des tournages à l’étranger, pour qui rien n’est fait ou prévu. Ce qui, à titre d’exemple n’est pas le cas au Canada, où l’Etat a mis en place une prise en charge pour ces producteurs.

***Le Gouvernement vient de prolonger le dispositif de chômage partiel que nous appelions de nos vœux (Mise à jour du 11 Juin 2020)

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